Page 28 - CHU SUD REUNION - 2019
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DONS D’ORGANES :


              PRENEz POSITION ET FAITES-LE

              SAvOIR AuTOuR DE vOuS


              Le don d’organes et de tissus sur personne décédée en vue d’une greffe est une activité médicale encadrée
              par les lois de Bioéthique. Ce don permet de greffer des malades dont les organes ou les tissus sont
              défaillants : cela sauve des vies et améliore leur état de santé.

              A La Réunion, au 1  janvier 2016, 1600 patients
                              er
              sont dialysés et 313 Réunionnais sont en attente
              d’une greffe de rein : seulement 1 patient sur 10
              accède à la greffe chaque année.
              Par ailleurs, grâce à un don de cornée, chaque
              année une cinquantaine de Réunionnais retrouvent
              la vue.
              En France, après sa mort, toute personne est
              considérée comme donneuse de ses organes et de
              ses tissus en vue de greffe si, de son vivant, elle
              n’a pas exprimé son refus. Chacun est libre de sa
              décision : donneur ou pas, le choix doit être connu              Agence relevant du ministère de la santé
                                                                               Agence relevant du ministère de la santé
              par les proches qui en témoigneront. Ce choix
              peut être  signifié  soit  par  une  carte de donneur,
              soit par un témoignage oral à ses proches. En cas
              d’opposition, il est recommandé d’inscrire son
              refus sur le Registre National des Refus qui est
              systématiquement consulté par les équipes de
              coordinations hospitalières.

              En savoir plus : www.undonpourlavie.re
              CHu félix Guyon : 02 62 90 54 04
              CHu Sud réunion : 02 62 35 92 46

              JournEE nATIonALE DE rEfLEXIon Sur LE Don D’orGAnE ET DE rEConnAISSAnCE AuX DonnEurS
                                                  LES 22 JuIn








              DISPOSITIONS PARTICuLIERES



              Mesure de protection juridique

              En cas d’altération de vos facultés mentales ou de dégradation de vos facultés corporelles empêchant
              l’expression de votre volonté, le Directeur de l’établissement, après avis médical, peut saisir le Procureur
              de  la République,  pour la  mise  en  place  d’une procédure  de protection juridique,  auprès du  juge  des
              tutelles.

              Soins psychiatriques sans consentement


              (Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins
              psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge ; loi n°2013-869 du 27 septembre 2013 modifiant
              certaines dispositions de la loi du 5 juillet 2011)












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